la princesse de glaces de camila läckeberg
Lire un polar suédois c'est pour moi lire l'authenticité et la rudesse,les personnages sont souvent des personnages entiers qui évoluent dans un climat glacial,ce contexte donne à ces romans une ambiance intrinsèque et propice à une lecture hivernale au coin du feu.
Mais il ne suffit pas d'établir une énigme à Stockholm ou sur l'île d'Oland pour se retrouver en première ligne sur les promontoires d'une librairie(du moins je le pensais),il faut ajouter du rythme à l'histoire,ce rythme est un élément essentiel et générique aux polars,il va accompagner le lecteur ou la lectrice jusqu'à la fin du livre, lui évitant par la même occasion que celui ci ne lui tombe des mains,sensation d'échec que nous n'apprécions guère.
La princesse de glace manque de rythme, il faut attendre le milieu de l'ouvrage pour commencé à deviner où Camilla Lackeberg souhaite nous emmener, de plus le manque de description nous laisse comme lecteur et nous empêche de plonger à part entière dans ces paysages de glace et de vent.
Dans ce premier tome, on fait la connaissance d 'Erica,écrivain qui se trouve dans ce roman impliquée dans une enquête policière par un jeu de circonstances un peu hasardeuses, et va collaborer avec un ami d'enfance devenue policier.
Le dénouement final nous surprend tout de même.
Je préfère de loin Johan Theorin avec son roman « l'heure trouble » qui selle cette supériorité suédoise en qualité de polar.
A lire tout de même.