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Petite critique littéraire sans prétention

24 mai 2012

les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus.

 

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Un commercial fait la rencontre de madame pipi d'un grand hotel à yunhaï,cette petite femme pétillante se targue d'avoir donne la vie à dix enfants aux destins totalement différents,fabule t'elle?est-ce la réalité?

Dans un  pays où la politique de l'enfant unique régie la démographie et fruste par la même occasion des parents qui rêvent de fratrie, cette petite femme nous prouve que l'esprit peut nourrir le bonheur et tarir l'amertume.Ce livre est rempli d'aphorismes où l'inspiration de Confucius inonde ces pages,la magie du style dépouillé d' Éric-Emmanuel Schmitt opère dès les premiers mots,à l'instar de Foenkinos ces écrivains de par leurs talents arrivent avec leurs styles bien à eux à nous plonger dans un univers quasi onirique.

 

A lire absolument. 

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20 mai 2012

la princesse de glaces de camila läckeberg

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 Lire un polar suédois c'est pour moi lire l'authenticité et la rudesse,les personnages sont souvent des personnages entiers qui évoluent dans un climat glacial,ce contexte donne à ces romans une ambiance intrinsèque et propice à une lecture hivernale au coin du feu.

 

Mais il ne suffit pas d'établir une énigme à Stockholm ou sur l'île d'Oland pour se retrouver en première ligne sur les promontoires d'une librairie(du moins je le pensais),il faut ajouter du rythme à l'histoire,ce rythme est un élément essentiel et générique aux polars,il va accompagner le lecteur ou la lectrice jusqu'à la fin du livre, lui évitant par la même occasion que celui ci ne lui tombe des mains,sensation d'échec que nous n'apprécions guère.

 

La princesse de glace manque de rythme, il faut attendre le milieu de l'ouvrage pour commencé à deviner où Camilla Lackeberg souhaite nous emmener, de plus le manque de description nous laisse comme lecteur et nous empêche de plonger à part entière dans ces paysages de glace et de vent.

 

Dans ce premier tome, on fait la connaissance d 'Erica,écrivain qui se trouve dans ce roman impliquée dans une enquête policière par un jeu de circonstances un peu hasardeuses, et  va collaborer avec un ami d'enfance devenue policier.

 

Le dénouement final nous surprend tout de même.

 

Je préfère de loin Johan Theorin avec son roman « l'heure trouble » qui selle cette supériorité suédoise en qualité de polar.

 

A lire tout de même.

 

17 mai 2012

le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire,de Jonas Jonasson

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Il est des moments dans la vie d'un lecteur où la découverte d'un bon livre s'établit dans le domaine du chimérique,nous nous enfermons dans un style et parfois ce manque d'éclectisme peut nous acculer dans un choix peu pléthorique.

Quand cette envie de découverte nous pousse dans une librairie,la première chose qui dirige notre choix reste parfois la couverture du livre et celle là en l'occurence accroche l'oeil,ce vieux senior affublé d'une tenue rose avec un fond bleu turquoise hameçonne l'intérêt.

Mélange de road movies,d'une enquête policière déjantée ,de faits historiques détournés,ce livre est par son originalité inclassable.

Un vieux ne veut pas fêter son centième anniversaire et va donc s'échapper de sa maison de retraite et déclencher involontairement une histoire abracadabrantesque par le biais d'un vol de valise remplie de billet appartenant à un trafiquant de drogue.

Parallèlement on découvre la vie de ce personnage,alan karlsson,et l'on voyage de Suède point de départ,pour l'Espagne sous Franco,les états unis sous Truman et une rencontre croustillante avec le petit père du peuple j'ai nommé Staline en personne et bien d'autres encore,son côté  apolitique m'a séduit.

On pardonnera  à l'auteur de dériver dans le burlesque un peu ridicule tout de même mais je le rappelle ce burlesque est la quintessence de ce livre,le câlin de  KIM JONG IL est  illarent.Hormis quelques longueurs en milieu de roman,je le conseille à tout les lecteurs qui veulent rire de bon coeur et se remémorer quelques faits historiques en même temps.

Ce livre peut contribuer à changer notre regard sur ces personnes que l'on pense séniles et qui résident en maison de retraite,l'une d'elles renferme peut être un Alan Karlsson,l'aboutissement de la vie se termine inéluctablement par cet état de décrépitude physique mais où le regard peu laisser imaginer un passé riche de rencontres et de moments à jamais graver dans leur mémoires,à nous d'aller à leur rencontre et de poser les bonnes questions.

Depuis steig larsson,les suédois nous ont hahitués au polar,Jonasson à décidé de se démarquer nous attendrons son prochain livre pour voir si il fait le choix pertinent de s'incrire dans la même veine que ce roman.

                                                                                         A lire absolument. 

 

15 mai 2012

Un jour de david nicholls

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N'étant pas adepte à la base de roman avec en toile de fond une histoire d'amour,j'ai quand même voulu lire ce livre car il jouissait de critiques dithyrambiques sur divers forum sur internet et il me faut bien l'avouer je ne connaissais pas David Nicholls, sa nationalité anglaise finit par annihiler mes dernières réticences(le talent d'un certain David Lodge y étant pour beaucoup).

Le contenu de ce roman pourrait se résumer à la chanson de Jeanne Moreau"les tourbillons de la vie" en effet durant ces 620 pages on assiste aux retrouvailles et aux séparations de Dexter et Emma.

Dexter,personnage égocentrique travaillant dans le monde audiovisuel(qualité sûrement requise pour ce métier) qui permet à David Nicholls de dresser un tableau peu glorieux de ce monde où la loi "panier de crabe" régit la continuité d'une carrière et enfin Emma revendicatrice dans l'âme qui souhaite devenir écrivain,nous suivons durant tout ce roman l'évolution de ces deux personnages dans l'angleterre des années 90 dont le conteste social est peu détaillé(dommage).Pour résumer un  roman un peu mièvre qui lasse par son côté "je t'aime mais on attend pour vivre ensemble",la fin a le mérite de déstabiliser le lecteur,un peu enfantin tout ça tout de même.

 

 

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